Quel est le point commun entre Wilson, une plante tombante et Einstein ?

"Regarder profondément dans la nature, et alors vous comprendrez tout beaucoup mieux."
— Albert Einstein
Spoiler : ils m’ont tous aidée à mieux me comprendre (même si l’un d’eux est un ballon). 🎈
On a tous en tête cette ref (du moins ceux de ma génération), de Wilson, le fidèle ami de Tom Hanks dans Seul au monde.
Qu’est-ce que j’ai pleuré quand il est parti à la dérive et que Tom Hanks n’a pas pu le récupérer.
Des fois je me sens un peu comme lui, seule au monde.
Bon, moi c’est par choix.
Parce que je me suis construite une bulle dans laquelle je me sens bien et protégée des énergies négatives.
Je ne vis pas ma solitude comme une contrainte. Je l’ai choisie, et j’en ai besoin.
Cela me permet de me ressourcer, de rêvasser, de me retrouver.
Dans mes moments de contemplation, je regarde principalement mes plantes.
Et ma terrasse remplie de plantes...
Mes plantes, ce sont un peu mes bébés.
Comme je l’explique dans ce post, on s’est réparées ensemble, mutuellement.
Du coup j’arrive à comprendre ce que Tom a pu ressentir pour Wilson :
cette présence tranquille, qui est là, qui t’écoute, qui ne s’impose pas, qui ne juge pas.
Oui ok, il n’y a pas d’interaction verbale, on se tape pas des barres ensemble,
mais contrairement à Wilson, mes plantes, elles sont vivantes.
Elles évoluent, elles grandissent, elles s’adaptent, elles sont résilientes,
elles m’offrent leur beauté et de belles surprises parfois.
Quand notre esprit est trop préoccupé par les 10 000 choses qu’on a à faire,
ou qu’on pense devoir faire,
on ne prend plus le temps pour observer, pour contempler.
Ce n’est pas une activité considérée comme "productive",
donc on ne se le permet pas quand on passe sa vie à courir.
Et pourtant…
Si on prenait le temps de s’arrêter, pour observer et écouter le silence, écouter sa petite voix intérieure,
c’est là que tout prend sens.
J’ai beaucoup appris en regardant les plantes.
Genre :
Si t’es pas un cactus → essaie pas de survivre en plein soleil brûlant (Pareil pour mes marguerites, que j’ai oublié de mettre à l’ombre avant de partir 10 jours ☹️).
Si t’es une plante tombante → tu peux grimper, mais tu vas souffrir,
et finalement te diminuer. (oui, j'ai essayé de faire grimper une plante tombante...)
C'est un peu ce qu'Einstein disait :
"Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide."
Si une plante ne s’épanouit pas correctement, ce n’est pas la faute de la plante.
C’est son environnement qui n’est pas adéquat.
Il faut soit lui changer son type de terre, soit la changer de place (soit arrêter de vouloir la faire grimper...)
Mais encore faut-il connaître ses besoins.
Et des fois, ce sont vraiment des petites choses subtiles qui changent tout.
On le sait pour les plantes…
Mais bizarrement, ça devient moins évident pour nous.
Alors qu’en fait, c’est exactement pareil.
Si on cherche à aller contre notre nature, on va forcément y laisser des plumes.
Si on n’est pas dans le bon environnement, on ne peut pas laisser notre potentiel s’exprimer à 100 %.
Et pourtant, on va continuer à croire que c’est nous le problème,
au lieu de se dire : il faut que je change d’environnement.
Ou de relation.
Ou de travail.
Etc.
Autre chose que j’ai remarqué de la nature :
sa générosité.
Et c’est sa générosité, au final, qui lui permet de se développer.
Tu peux lui prendre un bout de branche, de ramage, etc.
Elle donne sans souci.
Et c’est comme ça qu’elle se multiplie.
J’y trouve une corrélation avec l’argent.
Si tu le gardes pour toi, tu peux grandir…
Mais de façon plus limitée que si tu le mets entre les bonnes mains.
Elles te le feront fructifier.
Et la dernière chose que je trouve incroyable chez les plantes,
c’est leur capacité à rendre tout beaucoup plus joli.
Je trouve ça magnifique, par exemple, un vieux mur à moitié en ruine, dévoré par les plantes.
Ça change complètement la perception du mur.
Au lieu d’être juste une vieille ruine,
pour moi il devient majestueux, façonné avec amour par le temps et la nature.
Des fois, je me demande comment serait la Terre post-apocalypse.
Genre, on a vu des simulations et des films,
mais j’aimerais parfois le voir de mes propres yeux.
Comment la nature reprend ses droits
et re-façonne les paysages urbains détruits,
tels des sculptures vivantes.

Bref.
Il y a des personnes qui deviennent les vieilles à chat.
Moi, je crois que je vais devenir la vieille aux plantes.
Bien que…
Justement grâce aux plantes, je suis en train de faire du age reversing.
Si c’est pas beau, ça.
Merci les plantes.
Merci d’être là.
Merci de vous occuper de nous.
PS : si toi aussi tu aime les cactus et les plantes grasses, voici quelques idées de compositions pour tes moments contemplations.

