Oser le changement

“La plus grande découverte de ma génération est que l’être humain peut changer sa vie en changeant sa manière de penser.”
— William James
Certaines personnes ont bouleversé l'histoire en refusant une réalité, une normalité qui leur était imposée.
Rosa Parks a refusé de rester à l’arrière du bus, simplement parce qu’elle était noire. Ce geste de désobéissance pacifique a déclenché un mouvement national pour les droits civiques aux États-Unis.
Simone Veil a refusé que le corps des femmes continue d’être un tabou contrôlé par la loi. Grâce à sa force et à sa détermination, l’avortement a été légalisé en France.
Nelson Mandela a refusé l’apartheid, même depuis sa cellule, et a conduit son pays vers la réconciliation au lieu de la vengeance.
Malala Yousafzai a refusé de renoncer à son droit d’aller à l’école, même sous la menace des talibans. Elle est devenue un symbole mondial de la liberté d’apprendre.
Tout commence lorsque l’on décide de ne plus rester dans un moule qui ne nous correspond pas. Ces personnes ne sont pas des super-héros : ce sont des êtres humains comme toi et moi, qui ont simplement eu le courage de dire non. Et toi, à quoi devrais-tu dire non pour commencer à transformer ton monde ?
Parce que rester dans sa zone de confort, c’est comme s’asseoir sur un fauteuil moelleux qui finit par s’enfoncer. On croit être en sécurité, mais en réalité on s’enlise. Et plus on tarde à se lever, plus c’est difficile.
Et l’univers, lui, ne nous laisse pas tranquilles très longtemps quand on n’est pas à notre place. Il commence par chuchoter : un malaise diffus, un manque d’énergie, une envie d’ailleurs. Puis il hausse la voix : conflits, burn-out, séparations, maladies. Jusqu’à nous secouer violemment s’il le faut.
Dans ces moments-là, on se demande pourquoi la vie s’acharne autant sur nous, pourquoi il nous arrive tout ça. Au lieu de voir que l’univers essaie de nous dire que ce n’est pas là qu’on doit être. Qu’il faut partir : de ce travail, de cette relation, de cet endroit. Parce que ce n’est pas là qu’on est censé s’épanouir.
Un peu comme l’eau. Chez toi, elle coule du robinet sans qu’on y pense. Tu n’imagines même pas payer pour la boire. Mais à l’aéroport, où l’accès est limité, tu acceptes sans broncher de payer 3€ pour 50 cl. Et dans le désert ? Combien serais-tu prête à payer pour une gorgée d’eau ?
La valeur des choses change en fonction du contexte. Et parfois, il faut sortir du confort apparent pour se rendre compte de notre véritable valeur.
Sur le plan personnel, j’ai remarqué que j’ai évolué beaucoup plus vite, gagné en responsabilités et en revenus à chaque fois que j’ai changé d’entreprise. Le changement m’a toujours propulsée. Pourtant, combien de fois ai-je entendu : “Mais tu bouges trop”, “Tu devrais te poser un peu”… Comme si rester était toujours plus valable que partir.
Ce qui est important ici, c’est de comprendre la résistance naturelle au changement. Elle ne vient pas de nous, pas au fond. Elle vient de notre cerveau.
Le rôle principal du cerveau n’est pas de nous rendre heureuses. Son but, c’est de nous garder en vie. Et pour ça, il préfère tout ce qui est prévisible, automatisé, connu. Ce qu’il connaît, il l’a déjà scanné. Il sait qu’il peut le gérer. Le nouveau, lui, demande de l’attention, de l’énergie, du calcul, de la vigilance. Donc dès que tu veux sortir de ta routine, il t’envoie des signaux d’alarme : peur, doute, procrastination. Ce qu’il veut, c’est que tu survives, pas que tu vives la vie de tes rêves.
Mais la vraie question est : qu’est-ce que tu veux vraiment dans la vie ?
Survivre ou vivre pleinement ?
Ton cerveau, c’est un peu ce petit enfant qui ne veut manger que des pâtes. Il refuse de goûter autre chose, persuadé que ça ne lui plaira pas. Alors que toi, tu es une foodie, curieuse de saveurs, avide d’émotions, prête à découvrir les délices de la vie.
Tu veux goûter au sucré, au salé, au piquant, au fondant, au croustillant. Tu veux l’aventure, les surprises, les couleurs. Mais ton cerveau ? Il réclame encore une assiette de pâtes nature.
Alors comment l’éduquer, ce petit bonhomme ? Comment entraîner ton esprit à sortir de sa zone de confort sans paniquer ?
Voici quelques pistes :
- Expose-toi au mini changement au quotidien. Change de chemin pour aller au travail. Essaye un plat que tu ne connais pas. Dors à gauche si tu dors toujours à droite. Le cerveau apprend que “changer” n’est pas “mourir”.
- Observe tes réactions sans jugement. Quand tu sens la peur monter, respire. Rappelle-toi qu’elle n’est pas là pour te punir, mais pour te protéger. Tu peux la remercier… et avancer quand même.
- Visualise le bénéfice à venir. Imagine-toi déjà dans cette nouvelle vie, ce nouveau job, cette nouvelle ville. Ressens la joie, la fierté, l’expansion. Le cerveau commence à créer une nouvelle association positive.
- Entoure-toi de personnes qui osent. Leur courage va t’inspirer, t’ancrer, t’encourager. L’énergie du changement est contagieuse.
- Célèbre chaque pas. Même petit. Même imparfait. Car à chaque mouvement, tu renforces un nouveau circuit neuronal. Tu ouvres la voie. Tu t’éduques à vivre au lieu de survivre.
Car oui, le changement est inconfortable. Mais c’est cet inconfort qui prouve que tu es en vie.
L’immobilisme, c’est la mort lente. Le changement, c’est le mouvement, c’est la vie.
L’eau stagnante devient trouble, impropre, toxique. Alors que l’eau qui circule, elle, est vivante, oxygénée, rafraîchissante. C’est la même chose pour nous. Si tu restes figée, tu t’assèches. Si tu bouges, tu rayonnes.
Et n’oublie pas : ce que ton cerveau veut, c’est que tu survives, pas que tu vives la vie de tes rêves.
Alors… qu’est-ce que tu choisis aujourd’hui ?
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