La vie post-Meta : comment j’ai repris le contrôle de mon temps et de mes envies

"Votre attention est votre bien le plus précieux. Offrez-la aux choses qui comptent vraiment." – Greg McKeown
Le déclic : un simple matin, un signe inattendu
Un matin, en prenant mon téléphone machinalement, j’ai réalisé que l’icône Instagram avait disparu de mon écran d’accueil. Ça m’arrive parfois, je bouge des icônes sans faire attention. Mais cette fois, c’était Instagram. Et il n’était pas juste déplacé, il avait carrément été supprimé. Acte manqué ?
J’ai pris ça comme un signe. Sans même réfléchir, j’ai ouvert l’application, désactivé mon compte et supprimé Instagram et Facebook de mes deux téléphones. Facebook, je ne l’utilisais déjà plus depuis des années (sauf pour les rappels d’anniversaires), mais Instagram, lui, faisait encore partie de mon quotidien. Jusqu’à ce que je réalise à quel point il influençait ma manière de vivre.
L’impact d’Instagram sur mon quotidien
Je postais régulièrement des stories sur mon quotidien, et au moment où j’ai quitté la plateforme, un truc m’a frappée : je n’avais plus besoin de penser à comment raconter ma journée à travers un écran.
Je me suis rendu compte à quel point ce simple geste avait modifié mon comportement. Chaque fois que je faisais quelque chose, ma première pensée était : quelle photo je vais poster ? Pire encore, je choisissais inconsciemment mes activités en fonction de leur potentiel "instagrammable".
Les premières semaines après avoir supprimé Instagram, ce réflexe était encore là. Chaque événement, chaque sortie, j’avais cette pensée automatique : est-ce que ça aurait fait une bonne story ? Puis, petit à petit, cette habitude s’est estompée. Et c’est là que j’ai compris quelque chose d’encore plus profond : Instagram avait créé des besoins dans ma vie qui n’étaient même pas les miens.
Dans le fond, je n’avais pas besoin de tout ça.
Retour à l’essentiel : lire, ralentir, choisir
Sans Instagram pour me capter des heures durant, j’ai renoué avec une activité que j’avais délaissée : la lecture.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert Essentialism de Greg McKeown. Ce livre a résonné en moi comme une évidence : il ne s’agit pas d’en faire toujours plus, mais de faire moins, mieux et avec intention.
J’ai commencé à choisir mes activités avec plus de conscience, à ne plus remplir mes journées juste pour "faire des choses". Et surtout, j’ai réalisé que oui, c’est possible d’être une femme active, une mère, et d’avoir du temps libre – si on sait définir ses priorités.
Pendant des années, j’avais été convaincue que la charge mentale, la course contre la montre et l’impression de ne jamais en faire assez faisaient partie du package "vie d’adulte". Mais non. Ce n’est pas une fatalité. Ce mode de vie est un choix – ou plutôt, une absence de choix conscient.
La liberté de penser, un luxe sous influence ?
En prenant du recul, je me suis posé une question qui va bien au-delà des réseaux sociaux : à quel point nos envies et nos besoins sont-ils vraiment les nôtres ?
Les plateformes comme Instagram et Facebook ne sont qu’un reflet d’un mécanisme plus grand : celui d’une société qui nous formate sans qu’on s’en rende compte. Elles nous donnent l’illusion du choix, mais en réalité, elles façonnent notre manière de nous percevoir, de vivre, de consommer… et même de penser.
Et si la vraie liberté, c’était d’apprendre à désapprendre ? À se demander, pour chaque chose qui remplit nos vies : Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Ou est-ce juste ce qu’on attend de moi ?
Et toi, as-tu déjà ressenti ce besoin de prendre du recul sur les réseaux sociaux ou sur ta manière de vivre ?
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