Être heureux est un choix (et ne pas choisir en est un aussi)

Être heureux est un choix (et ne pas choisir en est un aussi)
Zone de confort

"Une erreur constamment répétée, ce n'est plus une erreur, c'est un choix." - Paulo Coelho

Pourquoi tant de gens stagnent ?

Plus j’avance en âge, plus je me rends compte que trop de gens passent leur vie dans une cage dorée.

🔹 Ils ne sont pas malheureux, mais pas vraiment heureux non plus.
🔹 Ils se plaignent, rêvent de changement… mais ne font rien.
🔹 Ils se disent "ça pourrait être pire", alors ils restent.

C’est ça, la zone de non-choix.

Une zone où l’on ne décide pas vraiment, où l’on subit sans trop s’en rendre compte.

“Ah si seulement j’avais plus de temps.”
“Ah si seulement j’avais plus d’argent.”
“Ah si seulement j’étais plus courageux(se).”

Mais le problème, ce n’est pas le manque de temps, d’argent ou de courage.
Le problème, c’est l’inaction.

Ne pas choisir, c’est déjà faire un choix : celui de rester là où l’on est.

Le piège du confort inconfortable : pourquoi on s’y enferme ?

Ce phénomène a un nom en psychologie : le biais du statu quo.

C’est cette tendance inconsciente à préférer ce que l’on connaît, même si ça ne nous rend pas heureux, plutôt que de prendre un risque vers l’inconnu.

Pourquoi ? Parce que le cerveau aime la prévisibilité.

Changer demande de l’énergie mentale.
Rester où l’on est, même si c’est insatisfaisant, ne demande aucun effort.

Résultat ?
On s’installe dans un confort inconfortable, où l’on ne souffre pas assez pour partir, mais pas assez heureux pour s’épanouir.

On devient prisonnier de la routine, des habitudes, de cette vie qui "fait sens sur le papier" mais qui manque de saveur en réalité.

Et parfois, il faut un électrochoc pour ouvrir les yeux.

Ce que l’on appelle "crise de la quarantaine" est en réalité un éveil

On parle souvent de "crise de la quarantaine".

Mais en fait, ce n’est pas une crise.
C’est un réveil.

C’est ce moment où on réalise que le temps passe.

Que la vie avance.
Que l’on a déjà fait la moitié du chemin.
Et que si l’on ne bouge pas maintenant, alors quand ?

Ce terme de "crise" a été inventé pour nous faire peur.

Parce qu’imagine si tout le monde, arrivé à cet âge, décidait d’oser changer de vie ?
Imagine si on arrêtait d’accepter un quotidien médiocre pour choisir de vivre nos rêves ?

Ça dérangerait le système.

Alors on nous vend cette période comme une "crise", alors qu’en réalité, c’est une opportunité.

Une invitation à se réveiller, à prendre enfin sa vie en main.

Et c’est exactement ce que j’ai fait.

Mon électrochoc : un burnout

Quand le Covid est arrivé, j’étais encore dans cette illusion de stabilité.

🔹 J’avais un conjoint.
🔹 Un appartement qu’on avait acheté et refait à neuf, où le crédit ne coûtait presque rien.
🔹 Une vie "bien rangée", en apparence.

Mais en réalité, j’étais en train de mourir à petit feu.

Pendant cette période, mon conjoint ne travaillait pas. Moi, en revanche, je faisais presque 10 heures tous les jours en télétravail, sous une pression énorme.

  • Il fallait tenir les délais pour le client, malgré les équipes réduites et les absences dues à la maladie.
  • Les journées étaient sans fin, entre les réunions, les urgences, la surcharge de travail.
  • Et une fois mon ordinateur éteint, je devais encore assurer 50/50 à la maison : le ménage, les repas, m’occuper de notre fille…

Sauf que ce n’était pas 50/50 du tout.

Je prends tout sur moi, j’encaisse, je serre les dents.

Jusqu’au jour où mon corps dit stop.

C'était à mon tour d'aller avec ma fille au parc, j'en étais incapable.
Mon corps refusait de bouger et j'ai éclaté en sanglots, sans raison apparente.
Un torrent incontrôlable.

"C’est ça la vie ?"
"C’est ça… ta vie ?"

Et puis une autre pensée m’a frappée, encore plus durement :

"Ce n’est pas possible. Il ne m’aime pas du tout."

"Comment peut-il ne pas voir que c’est déséquilibré à ce point ? Comment peut-il ne pas s’en rendre de l'état de stress dans lequel je me trouve ?"

À cet instant, j’ai su que quelque chose devait changer.

Choisir de me choisir : refuser la cage dorée

Je ne suis pas partie du jour au lendemain.

J’ai espéré que les choses changent.
J’ai essayé de changer moi-même, pour voir si cela transformerait notre couple.

Mais au bout de deux ans, j’ai compris :

Je pouvais rester dans cette vie "confortable" où je me sentais seule, même accompagnée, ou je pouvais choisir d’être heureuse, pleinement, avec une solitude choisie et non subie.

J’ai choisi de me choisir.

Le choix d’être heureux : un acte de courage

Je ne dis pas que changer de vie est facile surtout quand on doit tout recommencer de 0.

Mais rester dans une vie qui ne nous épanouit pas est bien plus difficile, sur le long terme.

💡 Être heureux est un choix.
💡 Ne pas choisir en est un aussi.

Le choix de laisser les années passer, sans bouger.
Le choix de rester dans une relation qui ne nourrit plus notre âme.
Le choix de se contenter d’une vie tiède, alors qu’on mérite une vie vibrante.

👉 J’ai choisi d’être heureuse, et je continuerai de faire ce choix, chaque jour.

Parce que notre passé ne nous définit pas.
Parce que notre histoire peut être réécrite à tout moment.


Choisir, c’est vivre

On a souvent peur de prendre des décisions qui bousculent notre équilibre actuel.

Mais vivre dans l’indécision est le plus grand des pièges.

👉 Ne pas choisir, c’est déjà faire un choix.
👉 Mais si tu veux une autre vie, c’est à toi de la créer.

💬 Et toi, as-tu déjà vécu un moment où tu as dû choisir entre la cage dorée et la liberté ? Partage en commentaire.