Et si la paix intérieure était plus précieuse que le bonheur ?

"La paix vient de l’intérieur. Ne la cherchez pas à l’extérieur."
— Bouddha

Cela fait quelques temps que je sens un changement subtil mais profond en moi. Une paix silencieuse, stable, douce, qui s’installe sans tambour ni trompette.
Pas de grands bouleversements extérieurs, mais un réalignement intérieur.

J’ai laissé partir certaines personnes. D’autres sont revenues. Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est cette vitalité retrouvée à mesure que je fais le vide autour de moi.
Moins de bruit. Moins d'attentes. Et plus d’énergie pour moi. Pour ce qui compte vraiment.

Être en paix avec soi-même, c’est quoi exactement ?

C’est ne plus se battre en permanence contre soi.
C’est accueillir ce qui est, avec souplesse.
C’est cesser de se juger à chaque détour de la journée.

Je ne me lève plus en courant, je m’adapte à mon rythme.
Je me réveille tard ? J’allège ma routine.
Je me réveille avant l’heure ? J’en profite pour savourer ce moment de silence.

Et surtout, je ne culpabilise plus.
Je ne me reproche plus de ne pas avoir tout fait, tout coché, tout optimisé.
J’ai une to-do list bien sûr (je suis toujours une femme organisée 😉), mais je la vois désormais comme un réservoir de possibles, pas comme une prison.

Je fais ce que je peux, avec ce que j’ai, là où j’en suis.
Et rien que ça… ça change tout.

Le vrai game changer ? Le non-jugement de soi

Je crois que la racine du stress, ce n’est pas le travail, ni les enfants, ni même la charge mentale.
C’est la voix dans notre tête qui commente tout ce qu’on fait.
Qui compare. Qui critique. Qui exige.

Mais aujourd’hui, ma voix intérieure est devenue une amie.
Elle m’encourage, elle me soutient, elle me dit : « Tu fais de ton mieux. Et c’est déjà énorme. »

Résultat ?
Le soir, quand je vais me coucher, je suis fière de moi.
Pas parce que j’ai tout fait…
Mais parce que je me suis écoutée avec douceur.

Go with the flow, vraiment

Il y a des choses qu’on ne peut pas changer.
Et lutter contre ça, c’est comme ramer à contre-courant.
C’est épuisant et inutile.

Alors j’ai appris à choisir mes batailles.
Si ce n’est pas entre mes mains, je lâche prise.
Mais si ça dépend de moi, alors je me concentre à 100%.
Pas pour contrôler, mais pour faire ma part avec conscience.

Et j’ai arrêté de vouloir avoir raison.
Tu peux partager ton point de vue avec respect, mais si l’autre reste fermé, à quoi bon insister ?
Chacun sa vérité. Chacun son chemin.

Le journaling : un chemin vers la clarté et la paix

Depuis que j’écris presque chaque jour, je me comprends mieux.
Il y a quelque chose de magique à poser ses émotions, ses pensées, ses doutes sur le papier.

On dit souvent : “Un problème bien formulé est déjà à moitié résolu.”
Je dirais même qu’en l’écrivant, on le regarde autrement. On le désamorce.

Parfois j’écris de manière désorganisée, juste pour sortir ce que j’ai sur le cœur :
👉 C’est ce qu’on appelle l’écriture intuitive. Tu laisses venir ce qui vient, sans filtre, sans jugement. Tu écris comme tu penses.

Et parfois, je structure.
Je trie mes idées, je regroupe mes projets, je note mes inspirations.
👉 Ça, c’est le second cerveau. Une méthode plus mentale, qui m’aide à m’organiser pour mieux penser et ne pas oublier ce qui compte.

🪶 Le journaling, c’est l’âme qui s’exprime.
🧠 Le second cerveau, c’est l’esprit qui s’organise.

Et entre les deux… il y a toi.
Toi qui ressens, qui penses, qui avances.

La paix intérieure, plus forte que le bonheur ?

Le bonheur est souvent lié à un moment, un événement, une réussite.
Mais il s’oppose aussi au malheur. Il dépend de facteurs extérieurs.

La paix intérieure, elle, ne dépend que de toi.
Elle est plus stable, plus profonde.
C’est un état où tu n’es plus balottée par la vie.
Tu ressens encore. Mais tu choisis ce qui t’atteint.
Tu sais que ton énergie est précieuse, et tu ne la gaspilles plus pour des choses qui n’en valent pas la peine.

En résumé : la paix intérieure, c’est…

• Ne plus se juger.
• S’écouter, vraiment.
• Lâcher ce qu’on ne peut pas changer.
• Se concentrer sur ce qui dépend de soi.
• Arrêter de vouloir convaincre.
• Faire de la place pour ce qui nous nourrit.
• Écrire pour se retrouver.
• Et choisir chaque jour de se traiter avec bienveillance.

Parce qu’au fond, tu es la personne avec qui tu passes le plus de temps dans ta vie.
Autant faire en sorte que cette relation soit douce, honnête et lumineuse.

👉 Tu veux essayer ? Commence par écrire une phrase ce soir. Une seule.
Ce que tu ressens, là, maintenant.
Et vois ce que ça t’apporte.

Tu verras, parfois, la paix commence juste par un mot.